Honore Avolonto & Danialou Sagbohan (1983)


This album is really special because it brings Honre Avolonto, Poly-Rythmo and Danialou Sagbohan, at musical direction and battery. In this album recorded in 1983, we find the sublime afrobeat tune "Tin Nin No", sung by the anonymous Miguel, who sells the merits of sodhabi, the local and powerfull palm alcohol. The other title from this B-side, a sad and beautiful melody is sung by the sad voice of Lohento Eskill. Side A is sung by Vicky Amenoudji and Guenshi Ever, a beninese singer. Poly-Rythmo is not complete, because at this time, the band lost its two famous members, guitarist "Papillon" ("butterfly")  and drummer Bernard Zoudegnon. Sagbohan resumes torch, with restraint and sobriety, and appropriates all the rhythms of that time. A brillant album, offered by Afrofever blog, whom I think warmly.

Cet album est vraiment spécial car il réunit Honoré Avolonto, Poly-Ryhtmo et Danialou Sagbohan, à la direction musicale ainsi qu'à la batterie. Dans cet album enregistré en 1983, on trouve le sublime morceau afrobeat "Tin Lin Non", chanté par Miguel, qui vente les mérites du sodhabi, le puissant alcool de palme. L'autre morceau de cette face B, un slow triste et prenant, est chanté par Lohento Eskill. La face A est chantée par Vicky Aménoudji et Guenshi Ever, une chanteuse Béninoise male connue. L'orchestre Poly-Rythmo n'est pas au complet puisqu'il a perdu ses deux membres marquants, le batteur Bernard Zoudegnon et son guitarite, "Papillon". Sagbohan reprend le flambeau, avec retenu et sobriété, et  s'aproprie tous les ryhtmes de l'époque. Un album brillant qui nous a été offert par le blog Afrofever, que je remercie très chaleureusement.

Continental Revolution (Kenya, 1974)


This is a 45 rpm, released in 1974, by an unknown band for me. No much informations except that the Sulwe label used to produce famous Kenyan bands. Continental Revolution  seems to be led by George Ojijo, the composers, Ezra Kiche and Alex Odhiambo.
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Voici un  45 tours, produit en 1974 , par un orchestre inconnu pour moi. Pas beaucoup d'informations si ce n'est que le label Sulwe a produit les meilleurs orchetsres Kenyans. Continental Revolution semble est dirigé par George Ojijo, et ces deux titres composés par Ezra Kiche et Alex Odhiambo.

Nestor Hountondji: Djinesto


Born in 1939 in Abomey, Nestor Hountondji alias Dji-Nesto si coming from a family of musicians. His father, Tokpé Hountondji was already a famous singer, known to play the rhythm Assida, a rhythm from the Agbadja style, of Adja origin in West Benin, and which disappeared from traditional repertory of Abomey. April 15th, 1958, Nestor Hountondji makes his first entry on stage and becomes the most coveted singer in Porto-Novo. He integrates the orchestra "Daho-Melo" in 1961 and records, in 1962, his first titles: "Dewe We Aihon" and "Avowewe". Nestor manages to bind two activities: musician and police officer, but the release of his first record offers disciplinary actions to him. Thus, he integrates the "National Jazz" band which will become the "Volcans de la Capitale". But Djinesto also passed by the "Renova Band" as well as the "Black Dragons". In short, a singer, Saxophonist player, author and composer unforgatable in Benin.
Thsi album was produced in 1983 on Nestor's "Nesto Disco" label and his own formation, "Les Axes 80". It is the number 31 on this label, so I let you imagine the quantity of productions that Djinesto will leave behind him. This album is delicious, inspired by rhythms like Tchinkoume of greatful Agueche on title "Debout Balayer". A album well recorded, well arranged and in a very good shape...

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Né en 1939 à Abomey, Nestor Hountondji alias Dji-Nesto est issu d'une famille de musiciens. Son père, Tokpé Hountondji était déjà un célèbre chanteur, connu pour jouer le rythme Assida, un rythme du style Agbadja d'origine Adja, à l'Ouest du Bénin, et qui a totalement disparu du répertoire traditionnel d'Abomey. Le 15 avril 1958, Nestor Hountondji fait sa première entrée sur scène. A la suite de sa préstation, il devient le plus convoité des chanteurs à Porto-Novo. Il intègre l'orchestre Daho-Melo en 1961 et sort son premier 45 Tours en 1962 avec les titres "Dèdè Wè Aihon" et "Avowéwé". Nestor arrive à lier deux activités: musicien et gendarme, mais la sortie de son disque lui a valut des sanctions disciplinaires. Il est donc contraint de rejoindre le groupe "National Jazz du Dahomey", orchestre de la gendarmerie qui deviendra un à la fin des années 70s "Les Volcans de la Capitale". Mais Nestor Hountondji est aussi passé par l'Orchestre Renova Band d'Abomey ainsi que l'orchestre Black Dragons. Bref un chanteur, saxophoniste, auteur et compositeur incontournable au Bénin.
Cet album produit sur son propre label "Nesto Disco" et avec sa formation "Les Axes 80" a été enregistré en 1983. C'est le 31ème album sur ce label, je vous laisse donc imaginer la quantité de productions que Djinesto nous a laissé. Cet album est délicieux, inspiré par des rythmes traditionnels comme le Tchinkoumé ou le fameux Agueche sur le titre "Debout Balayer". Un album bien enregistré, bien arrangé et en très bon état...

Cornaire Salifou Michel


Cornaire Salifou Michel is a singer and guitarist from Benin who recorded his first title, "Amanicer", in 1975, with the orchestra "Les Perles Noires" (The Black Pearls), a band known for its Afro-Cuban influenses. "Amanicer" is a great tune with a heady guitare.



Cornaire Salifou Michel est un chanteur et guitariste béninois qui enregistre son premier titre "Amanicer", en 1975 avec l'orchestre Les Perles Noires qui est connu pour ses influenses Afro-Cubaines. "Amanicer" est un superbe morceau griffé de riffes entêtants. 

For two years Cornaire Salifou Michel, also known as "Miguelito Cuin", remains silent. In 1977, he records with the orchestra "El Rego and his Commandos" in a new style, hybrid, traditional inspired, with a fantastic organ, greatful. The label "Etape du Voyageur" ("stage traveler") is unknown for me but rich in meaning. This records has been posted by the wonderful blog Worldservice and this is its link (thank you for him).


Pendant deux ans Cornaire Salifou Michel, qu'on appelle aussi "Miguelito Cuini", chanteur de charme, reste muet. Il revient dans un nouveau style avec l'Orchestre d'El Rego et ses Commandos. Une musique hybride et inspiré que j'adore. Le label "Etape du Voyageur" est  inconnu pour moi mais riche de sens. Ce disque a été posté par le merveilleux blog Worldservice et c'est son lien que je vous donne (merci pour lui).

Eboa Lottin (Cameroon) & Poly-Rythmo (1976)


Emmanuel Eboa Lottin was born in Douala in 1942 from the reverend Adolphe Lottin, renovator of the Cameroonese Baptist Church, and who composed nearly 400 religious songs. Eboa Lottin sings from his childhood. He began with the harmonica then the guitar. Designer, wood sculptor, Eboa is a self-taught musician. "I'm a singing jourbalist", he likes to say. He likes plaid and flowers shirts, quiet, good food and loves palm wine that he calls "the saliva of God".
March 1967 was the start of an eventful career. First winner of the international VICKS STARS, he arrived in Paris and signed an exclusive contract with Philips. His first titles were: "Matumbi-Matumbi", "Longa Da", "Besombes" and "Martin", will meet a real success.
In 1970, Eboa Lottin experienced his best tours in Centra Africa and especially in Zaire and Gabon. Then he went to the conquest of West Africa. In January 1974, Aziza firm made him known to the Togolose and Beninise public. One year later, he signed a contract with the Satel label of Benin.
This album, on Satel, includes songs recorded between 1975 and 1976 with the glorious Poly-Rythmo. It is rich of many rhythms, makossa, rumba, bosanova, gospel, jerk, slow, finally, enough to please everyone.


Emmanuel Eboa Lottin est né à Doula en 1942, du révérend Pasteur Adolphe Lottin, rénovateur de l'Eglise Baptiste du Camerounaise, qui composa près de 400 cantiques. Eboa Lottin chante dès sa plus tendre enfance. Il apprend l'harmonica puis la guitare. Vernisseur décorateur, sculpteur sur bois, Eboa Lottin est un musicien autodidacte. "Je suis un journaliste chantant", se plait-il à dire. Il aime les chemises à carreaux et à fleurs, le calme, la bonne cuisine, adore le vin de palme qu'il appelle "la salive du Bon Dieu".
Mars 1967 fut le départ d'une carrière mouvementée. Premier lauréat du concours international Vicks Vedettes, il arrive à Paris et signe un contrat d'exclusivité avec Philips. Ses premiers titres: "Matumba - Matumba", "Da Longo", "Besombe" et "Martine" connaîtreont un réel succès.
En 1970, Eboa Lottin connaitra ses meilleurs souvenirs de tournées en Afrique Centrale et surtout au Zaïre et au Gabon. Puis il part à la conquête de l'Afrique de l'Ouest. En Janvier 1974, la firme Aziza le fit connaitre au public Togolais et Béninois. Un an plus tard, il signe un contrat avec le label Satel du Bénin.
Cet album qui regroupe des morceaux enregistrés entre 1975 et 1976 a été enregsitré avec l'orchestre Poly-Rythmo mélane tous les rythmes, makossa, rumba, bosanova, gospel, jerk, slow, enfin assez pour plaire à tout le monde.

Super Jheevs



La face A de ce disque a été éditée par le label Analog Africa, puis relayée par Radiodiffusion Internationaal, mais les "Super Jheevs des Paillotes de Bohicon" n'ont jamais été présentés sur Oro. Voici donc tout le 45 Tours original, édité par le label Discafric et pressé en France au début des années 70s. On est dans du James Brown pure sauce agouti.
oro

The A side of this record has been recently edited by Analog Africa, then relayed by Radiodiffusion Internationaal, but the "Super Jheevs des Paillotes de Bohicon" have never been featured on Oro. So here is the original and all EP edited on Discafric label and pressed in France. I think  it has been recorded in the early 70s.