Le fondateur du puissant groupe de musique du Bénin Poly-Rythmo a rendu l’âme
le lundi 17 décembre 2012, il a succombé à des malaises cardiaques. Plus que les
autres décès enregistrés par l’Orchestre, bien que ces derniers soient des
maillons essentiels, celui de Clément Mèlomè est une perte énorme pour la
musique africaine et le groupe en particulier. Le musicien chanteur
saxophoniste est à l’origine de la naissance du groupe. Et il est demeuré au cœur
de la gloire connue par l’équipe depuis les années 1960. Même-si, il y a
quelques années, le groupe a sombré dans un long sommeil avant de reprendre en
trombe avec des tournées à l’échelle internationale, Poly-Rythmo reste l’orchestre
le plus estimé du Bénin, peu importe la génération. Malheureusement, ces tournés
se passeront désormais sans Clément Mèlomè.Poly-Rythmo est parti de la passion
qu’a Clément Mèlomè pour la musique depuis le collège. Dans ses premiers essais
de composition, il rencontre Eskill Lohento qui deviendra le chanteur principal
du groupe et François Houessou. C’est ce trio qui, après le passage dans le
groupe Sunny Black Band où Clément Mèlomè a été nommé Chef orchestre, est allé
porter sur les fonds baptismaux Poly-Rythmo. A l’époque, nous enseigne l’histoire,
il n’y avait pas un autre orchestre qui pouvait accompagner les vedettes, béninoises
comme étrangères, qui venaient donner des concerts à Cotonou. Ceci
est dû à la qualité de leur musique. Une musique «ni du passé, ni du présent,
tout simplement immortelle» (Cf Publico, Portugal). Le C.O Clément Mèlomè en
est en amont et en aval de cette fierté nationale. Une fierté qui, on espère,
sera maintenue encore pour des années. Une politique de relève de qualité règne
au sein du groupe avec l’entrée de jeunes musiciens talentueux. Vivement qu’ils
tiennent haut le flambeau sous la conduite des anciens du groupe encore
vivants.célèbre orchestre Poly-Rythmo vient de perdre son “maître“. Clément Mèlomè,
le Chef d’orchestre est décédé lundi dernier suite à des malaises cardiaques.
Clément Mèlomè est décédé. Le fondateur du puissant groupe de musique du Bénin
Poly-Rythmo a rendu l’âme le lundi 17 décembre 2012, alors que ses proches l’amenaient
chez son médecin traitant. Sur le chemin,
il a succombé à des malaises cardiaques. Plus que les
autres décès enregistrés par l’Orchestre, bien que ces derniers soient des
maillons essentiels, celui de Clément Mèlomè est une perte énorme pour la
musique africaine et le groupe en particulier. Le musicien chanteur
saxophoniste est à l’origine de la naissance du groupe. Et il est demeuré au cœur
de la gloire connue par l’équipe depuis les années 1960. Même-si, il y a
quelques années, le groupe a sombré dans un long sommeil avant de reprendre en
trombe avec des tournées à l’échelle internationale, Poly-Rythmo reste l’orchestre
le plus estimé du Bénin, peu importe la génération. Malheureusement, ces tournés
se passeront désormais sans Clément Mèlomè. "La Nouvelle Tribune"
T.P. Orchestre Poly-Rythmo & Antoine Dougbe (1977)
This record is very special and rare. I especially like it because Bylledey Guissey sings on all tracks (we can also hear the particular style of his chorus) exept the exceptional "Towe Nin" sung by the big Miguelito who has been already presented on Oro. The orchestra is the powerful Poly-Rythmo and compositions from Antoine Dougbe. Dougbe was not singing or playing modern instrument. He composed and Clément Melome, the leader, made the arrangements. He was initiated into Vodoun religion, that may be why he was not allowed to sing. Singing is sacred when your are a Vodoun priest... This master piece album was recorded in 1977 on Satel.
Cet album est spécial et rare car Bylledey Guissey chante sur tous les morceaux (on entend aussi le style particulier de ses choeurs) excépté sur l'exceptionnel morceau "Towé Nin", chanté par le grand Miguelito, déjà présenté sur Oro. L'orchestre est le puissant Poly-Rythmo et les compositions sont d'Antoine Dougbè. Dougbè était à part, il ne chantait pas et ne jouait d'un instrument moderne. Il composait et Clément Mélomè, le chef d'orchestre, s'occupait des arrangements. Il était initié à la religion Vodoun, et c'est peut-être pour cette raison qu'il n'était pas autorisé à chanter. Le chant est du domaine du sacré lorsqu'on est prêtre Vodoun... Ce superbe album a été enregistré en 1977 par les studios Satel.
Tokanou Jonas dit Agbehounkpan
ZINLI RHYTHM
GBINGNI Prince, later King GLELE (1858 - 1889) of
Dahomey, would have created in the 19th century zinli rhythm during a the funeral ceremony of King Guézo (1818 - 1858). Funeral pace in Abomey, it has retained its original register for a long time before becoming popular music.
RYTHME ZINLI
Le
prince GBINGNI, futur roi GLELE (1858 – 1889) de Dahomey, aurait créé le ZINLI
au XIXe siècle à l’occasion des funérailles d’un des amis de son père, roi
GUEZO (1818 – 1858). Rythme funéraire sur le plateau d’Abomey, il a gardé cette
fonction initiale pendant longtemps avant de s’inscrire également sur le
registre des musiques populaires.
EBO TAYLOR, PAT THOMAS & SUPER SOUNDS (Ghana/1981)
Here is a great record to start 2013. In this album, recorded in Togo in 1981 under Super Sounds' name, is featuring the two biggest stars of Ghana: Pat Thomas and Ebo Taylor. This record is rare but known for its wonderful aofrobeat piece: "Yes Indeed".
Ebo Taylor is a figure in Ghana Highlife music. His career reflects his artistic vitality. During the 50s and 60s, after the explosion of pioneers highlife bands like E.T. Mensa, Taylor became a figure of this movement, beginning with bands like Stargazers and Broadway Dance Band. Highlife music appeared to Ghana in the 20s, it was born from the meeting of portugese guitars, western brass bands, african rhythms, american big bands and carribean styles like calypso. Thus in the mid-70s and 80s, Ebo Taylor recorded a number of solo projects, exploring unique fusions and borrowing elements from traditional Ghanian sounds, Fela's afrobeat, to jazz, soul and funk.
Voici un excellent disque pour commençer l'année 2013. Dans cet album enregistré au Togo en 1981 sous le nom de "Super Sounds", figurent les deux plus grandes stars du Ghana: Pat Thomas et Ebo Taylor. Cet album est rare mais connu pour son redoutable morceau afrobeat: "Yes Indeed".
Ebo Taylor est une des figures de la musique
Highlife au Ghana. Son parcours témoigne de sa vitalité artistique. Pendant les
années 50 et 60, après l’explosion des orchestres de highlife pionniers comme
E.T. Mensah, Taylor est devenu une figure de ce courant en se faisant les dents
avec des grands groupes comme les Stargazers et le Broadway Dance Band. Courant
apparu au Ghana dans les années 20, le highlife est né de la rencontre des
guitares portugaises, des fanfares occidentales, des rythmes africains, des big
bands américains et des styles caraïbes comme le calypso. Ainsi, au milieu
des années 70 et 80, Ebo Taylor enregistre un certain nombre de projets solo,
explorant des fusions uniques et empruntant des éléments de sons ghanéens
traditionnels, de l’afrobeat de Fela, de jazz, de soul et de funk.
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