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Amadou Ballaké (Burkina-Faso/1977)









Cette immense voix d’Afrique de l’Ouest, auteur extraordinaire, a tout chanté ou presque, devancé les modes, ambiancé les nuits de Ouagadougou, Bamako, Abidjan, Dakar, mais aussi, New York et Paris. 
A cheval sur trois continents, nombreux genres et plusieurs orchestres – dont Africando, qu’il avait rejoint en 2001-, son itinéraire raconte une bonne partie de l’histoire de la musique populaire ouest-africaine post indépendances.
Décédé en 2014, des suites du diabète qui le rongeait depuis plusieurs années, Amadou Traoré dit "Balaké" vivait à Ouagadougou où il continuait à chanter régulièrement. (RFI)


KONDE MANGUE feat. AMADOU BALLAKE (Burkina-Faso/1975)


It's always a pleasure to discover Amadou Ballaké's hidden voice hearing recordings of "Les 5 consuls"' band. For those who don't know Kondé Mangué, he was a major guitarist during the seventies in Burkina Faso.

oro



C'est toujours un plaisir de découvrir la voix cachée d'Amadou ballaké derrière les différents enregistrements de l'orchestre "Les 5 Consuls". Pour ceux qui ne connaissent pas Kondé Mangué, il était uj guitariste majeur durants les années 70 au Burkina Faso.

Amadou Traore BALLAKE (Burkina-Faso/1975)




I think it is time to repost this beautiful record of Amadou Ballake. For sure one of the best african voice. This single was recorded in 1975 with Super Volta band in Burkina Faso and pressed in Benin by Satel label. On title "Bar Konou Mousso" Ballake counts the story of a pragmatic prostitute. She says: "Ballake, wait until tomorrow, i have a meeting with the white man at the Independance Hotel, it's 5000 Francs... Ballake, leave me alone, you don't have enough money. Musician is not someone..."



Je pense qu'il est temps de reposter ce superbe disque d'Amadou Ballake, l'une des plus belle voix africaine de l'époque, sans équivoque. Ce 45 tours a été enregistré en 1975 avec l'orchestre des Super Volta au Burkina-Faso et pressé au Bénin par la grande maison Satel. Sur le titre "Bar Konou Mousso" Ballaké nous conte l'histoire de cette prostituée qui ignore le pauvre Ballake en faveur "du blanc, à l'hôtel Indépendance, pour 5000 francs".



Traore Amadou Ballake & Ses Dieux (1975)

I wanted to re-post this record in a better quality ripping. That's done. This album is beautiful and one of the best Ballake. Funk, rock, psychedelic, mandingo, Traore founds is unique style. Note that the great guitarist Mangue Konde already accompanies him.

Depuis longtemps je voulais re-poster ce disque dans une meilleur qualité d'enregistrement. C'est chose faite. Cet album est splendide et l'un des meilleurs de Ballake. Funk, rock, psyché, mandingue, Traore fonde son style si particulier. A noter que le grand guitariste Konde Mangue l'accompagne déjà.

Amadou Balake: "Taximen" (1978)



Here is a great interview made by Joachim Vokouma that you can find on LE FASO.NET.
I will translate it in a next Balake post.
Sur sa carte d’identité, il s’appelle Amadou Traoré, né en mars 1944 à Ouahigouya, dans le nord-ouest du Burkina Faso. En fait, il aurait dû s’appeler Amadou Lompo, le vrai nom patronymique de ses parents et grands parents, originaires de Fada N’gourma, en pays gourmatché, dans l’est du pays. Avant de prendre le nom Traoré suite à de profondes brouilles avec ses frères, son père qui a été militaire à Gao, au Mali pendant 15 ans sous le drapeau français, s’appelait Fifou Lompo, et les enfants nés avant le changement de nom sont des Lompo.
Après sa mort, Amadou et ses frères chercheront à toucher la pension de leur père, en vain. Selon le fonctionnaire chargé du paiement des pensions, un certain Emile, originaire de Réo, le livret de monsieur Lompo serait partie en fumée dans un incendie !
En 1952, sa mère Awa Maïga, devenue veuve, quitte Ouahigouya où son mari est enterré et s’installe à Dapoya, un quartier de la capitale, Ouagadougou. Attiré par la musique, le futur Balaké fréquente les orchestres qui se produisent dans les bars de la capitale. Il regarde, écoute et s’exerce dans un premier temps à la percussion, puis à la chanson. Dans la famille, on apprécie que très modérément la passion du petit Amadou, ironiquement traité de griot. « C’est quand j’ai payé le pèlerinage de ma mère à la Mecque qu’on a commencé à me prendre au sérieux » explique t-il.
Quelque temps après leur arrivée à Ouagadougou, Amadou Traoré obtient un poste d’apprenti chauffeur chez son beau frère à Mopti, au Mali. Au bout de six ans, il revient à Ouagadougou et travaille comme manœuvre dans une entreprise de Travaux publics. « C’est nous qui avons construit l’hôtel Indépendance en 1961 » se rappelle t-il, avec fierté. Cette même année 1961, il obtient son permis de conduire et devient taximan tout en continuant à faire de la musique. Mais le propriétaire du véhicule, opposé à cette double activité finit par retirer son bien.
Qu’importe, Amadou Traoré a conscience de ses talents et de ses capacités à réussir dans la musique grâce surtout à sa voix au timbre particulier. Son aventure de musicien professionnel commerce en 1962, au Mali. Il intègre l’orchestre du Grand hôtel, qui anime tous les soirs le Moulin Rouge, une boite de nuit de Bamako.
En 1963, il quitte la capitale malienne et atterrit à Abidjan où avec des Italiens, il joue au Tropicana, à l’hôtel Ivoire. La collaboration dure à peine six mois et notre aventurier décide de partir en Guinée. Grâce aux bons soins d’une amie membre du bureau politique du Parti démocratique de Guinée, parti unique à l’époque, il est nommée chef d’orchestre de Horoya Band de Kankan.
Très vite, les relations entre cette « dame mariée » et son protégé prennent une allure qui ne plait guère à ce dernier. Lequel se résout finalement à faire ses valises, puis débarque d’abord à Conakry, et ensuite à Mamou où, à la tête du Bafinf Jazz, il participe à des compétitions artistiques. Il est régulièrement sollicité pour animer les meetings que le président Sékou Touré organise à l’intérieur du pays.
Dans les premières années qui ont suivi les indépendances, le leader guinée Sékou Touré entretient des relations exécrables avec certains de ses pairs africains, notamment les présidents Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, Maurice Yaméogo de la Haute-Volta (Burkina Faso actuel) et Léopold Sédar Senghor du Sénégal. Amadou Traoré sera une victime collatérale de cette haine entre le camp des socialistes et celui des pro-occidentaux.
Dénonçant sa trop grande proximité avec l’ancienne puissance coloniale, Sékou Touré traite le président ivoirien de valet de l’impérialisme français, hostile à l’unité africaine. Prenant la défense de Houphouët-Boigny, le président voltaïque lui répond, le qualifiant à son tour de représentant du communisme, véritable ennemi des Africains. Sur les ondes de la radio nationale, il s’en prend à Sékou Touré dans des termes d’une vulgarité indignes d’un chef d’Etat. « Qui est donc ce Sékou, alias Touré, qui désire tant qu’on parle de lui ? Un homme orgueilleux, menteur, jaloux, envieux, cruel, hypocrite, ingrat, intellectuellement malhonnête...Tu n’es qu’un bâtard parmi les bâtards qui peuplent le monde. Voilà ce que tu es, Sékou, un bâtard des bâtards ».
C’est alors que l’entourage de Sékou Touré se tourne vers Amadou Traoré et lui demande de composer une chanson en réponse au président voltaïque qui, aux yeux de Sékou Touré n’est « qu’un commis voyageur de la division de l’Afrique et garçon de courses de Houphouët-Boigny ». Ce qu’il refuse. « Comment pourrais-je rentrer chez moi si j’insulte mon président ? » se justifie t-il. Estimant que le climat ne lui parait plus serein, Amadou Traoré demande et obtient une audience avec le numéro un guinéen et lui exprime son envie de rentrer voir sa mère. A sa grande surprise, Sékou Touré ne s’y oppose pas, mieux il lui offre des travellers chèques, le franc guinée étant inconvertible.
Revenu au pays, il réintègre l’Harmonie voltaïque où il avait joué avant de s’expatrier et qui est maintenant dirigée par Maurice Simporé. La chanson qu’il compose, « balaké » qui veut dire porc-épic en mandingue, est un succès musical, médiatique et commercial dans plusieurs pays d’Afrique. Depuis lors, on l’appelle Balaké.
Ce brusque succès va toutefois lui créer des ennuis. Selon Amadou Balaké, Maurice Simporé « m’a chassé du groupe en arguant que l’Harmonie voltaïque n’est pas un orchestre mandingue. Un faux prétexte, car en vérité, il était jaloux de ma popularité », croit-il savoir.
Avec son expérience d’ouvrier dans les Travaux publics, Amadou Balaké est recruté par ITS, une entreprise allemande qui a assuré le bitumage de la route Ouagadougou-Pô en 1969. Victime d’une fracture de la jambe droite suite à un accident de travail, Amadou Balaké se sent en quelque sorte condamné à réussir dans la carrière musicale. En 1970, il forme un groupe dénommé « Les « Cinq consuls de Balaké » qui égaie les soirées du Don Camillo, alors situé non loin du ciné Rialé.
En 1971, il enregistre un 33 tours, « Mdolla Yacouba » (mon amant Yacouba), avec Adama Ouédraogo, patron du club voltaïque de disques. Il est ensuite sollicité par un jeune producteur nigérian résidant à abidjan, Aboudou Lassissi dont les propositions financières n’étaient pas inintéressantes. Avec lui, Amadou Balakéenregistre à Ibadan « Taximan n’est pas gentil », très bien accueilli par la presse et le public.
Après ce succès, le nouveau duo s’envole pour New-York où il enregistre le tube Yamba (drogue) en 1976-77. Suite à une dispute, Aboudou Lassissi qui payait la chambre d’hôtel de Balaké, le somme, en plein hiver, de la libérer sans délai ! Par chance, un ami le met en contact avec un chef d’orchestre de Broadway qui l’emploie comme chanteur dans une boite de nuit. Ses prestations plaisent au public et à son patron qui décide de le garder.
Le séjour américain sera pourtant de courte durée. Informé que sa mère, de retour de la Mecque, est souffrante et a perdu la parole, Amadou Balaké décide de rentrer au bercail avec en tout 600 000 F CFA en poche. Assez pour rallier Ouagadougou via Abidjan à bord de la Gazelle, le train qui assurait alors la liaison entre les deux capitales.
Mais quelle ne fut sa surprise à son arrivée de voir que sa mère en parfaite santé, vaque tranquillement à ses occupations ! Amadou Balaké comprend qu’il a été l’objet d’une manipulation de son ex-producteur, résolument décidé à lui mettre les battons dans les roues.
A quelque chose malheur est bon dit-on, car ce retour précipité lui aura permis d’être aux côtés de sa mère qui décédera quelques semaines plus tard.
Après cet épisode douloureux, Amadou Balaké s’installe définitivement au Burkina où il « fait de petites choses qui me permettent de gagner honnêtement ma vie », jusqu’à ce que Boncana Maïga lui propose d’intégrer le groupe Africando.
A 62 ans, père de neuf enfants, Amadou Balaké n’est pas prêt de prendre sa retraite. Il met actuellement la dernière main sur un album qui devrait sortir d’ici la fin du mois de décembre 2006. « C’est un hommage au défunt président Sangoulé Lamizana, le meilleur président que le Burkina ait connu ».
Lorsqu’on lui demande les raisons qui empêchent la musique burkinabè de s’imposer hors de ses frontières, la réponse est sans ambiguïté : « Nous avons un complexe vis-à-vis des autres. Nous imitons beaucoup les étrangers alors que nous pouvons faire mieux. Mais nous sommes tellement modestes au point de douter de nos propres capacités de créations », estime celui qui a appris la musique sur le tas et qui, sur scène, étonne toujours ses partenaires. « Pourquoi va t-on louer des musiciens étrangers pour nos animations alors que les autres pays ne pratiquent pas la réciprocité ? » interroge le lauréat du disque d’Or de la Radio télévision ivoirienne en 1982.
Les autorités devraient selon lui, multiplier les occasions pour que les jeunes, tels Bill Akakora, Sami Rama, Amety Méria, Zêdess... puissent exprimer leurs talents, eux qui se battent pour faire connaître la culture burkinabè dans le monde. « Ce que nous anciens voulons, c’est que les jeunes nous dépassent en création et en popularité ».
Son seul regret est de n’avoir pas bénéficié d’une scolarité, même élémentaire en dehors de l’école coranique. « C’est un handicap car je suis obligé de faire toujours appel à quelqu’un pour accomplir certaines formalités », lâche t-il dans un soupir.

Par Joachim Vokouma
Lefaso.net

Coulibaly Tidiani feat. Amadou Ballake (Burkina, 1978)



This second opus from Coulibaly Tidiani is terrible. Mangue Konde is on guitar and Amadou Ballake is singing on two tracks: "Yafamma" and "Walai M'Bife". This vey rare album ends with a fabulous tune: "Sie Koumgolo". For those who missed the first opus check it here.
Coulibaly Tidiani was called "Djéliba" which means "great griot". He started his career in 1962 with Dynamic Jazz Orchestra. In 1964, he founded the Volta Jazz, and 1975, the Dafra Star. He was a pioneer of Burkinabese modern music. He died in 2005.

oro

Ce deuxième opus de Coulibaly Tidiani est terrible. Mangue Konde est à la guitare et le grand Amadou Ballaké chante sur deux titres: "Yafamma" et Walai M'Bife". Cet album très rare se termine sur un titre redoutable: "Sie Koumgolo". Pour ceux qui ont manqué le première opus, voici le lien.
Coulibaly Tidiani étatit appelé "Djéliba" ce qui signifie "grand griot". Il commence sa carrière en 1962 avec l'orchestre Dynamic Jazz. Puis il fonde, en 1964, l'orchestre Volta Jazz et le Dafra Star en 1975. Il fût un pionnier de la musique moderne Burkinabaise. Il est décédé en 2005, paix à son âme Mandingue.

Amadou Balake & Les 5 Consuls (1974)


Dear listeners, I am sorry to share a record in a very bad Shape but I think that all the recordings from Amadou Ballake diserve to be hear...


Mes amis, je suis désolé de partager un disque de très mauvaise Qualité mais je pense que tout enregistrement d' Amadou Ballaké mérite d'être entendu...

Burkina Faso (1974-1978)



Orchestre Harmonie Voltaique:
It was the oldest and most prolific orchestra in the Upper Volta. In the Latin-Mossi track "Nwendaramba" the singer points out that those who wear shoes can do what they like whereas the poor will always be pushed from pillar to post. In the final track, "M'baba Taram", the band open up the guitars for a song about a spoilt son who meets his comeuppance when he squanders his inheritance and is reduced to selling kebabs in the street.

Orchestre Super Volta:
Super Volta were the key band for CVD, provinding most of the music for its two major singers, Amadou Ballake and Sandwidi Pierre. Alongside there work with them the band can be heard here with Cisse Abdoulaye on his composition "Son Magni", a complaint about a lazy sister.

Sandwidi Pierre:
In song after song he dignified the vast rural majority of the Upper Volta whilst sparing the urban elite no quarter. The first song of Sandwidi's songs included on thsi compilation, "Ouaga Affaires", recorded with Harmonie Voltaique, tells the story of a man leaving the countryside to meet his friend in the capital. Disillusioned with the treatment of the rural majority by the urban middle class he launches into a catalogue of Ouaga's vices.
In "Yamb Ney Capitale" , recorded with Super Volta, Sandwidi tells the story of a man born in Ouagadougou who goes to work as a civil servant in a rural district. He returns to Ouaga for holiday and meets a woman in a bar. He takes her out for the night and she accompanies him back to his hotel. In the morning he 300 CFA as a present but she insists a night costs 1000 CFA and unles he pays she will report him to the police.
In the song "Mam Ti Fou", against with Super Volta, Sandwidi is called a thief for standing beside a man's car, which prompts him to unleash an invective against his bourgeosie accuser.

Amadou Ballake:
His unsparalleled voice was destined to make im a superstar in the orchestra Harmonie Voltaique. He quickly formed his own group, Les 5 Consuls, with the superb Mangue Konde on lead guitar. The band can be heard here with their excellent latin number "Baden Djougou".

Mangue Konde:
His best work, as a composer, would come after Les 5 Consuls disbanded and he teamed up with Super Mande of Côte d'Ivoire. Super Mande's heavy rhythm section provided the ideal framework for Konde's guitar and the band can be heard her in full effect with the track "Touba". You can also listen to his fantastic album taht I posted HERE.

And also Supremes Kombemba Orchestra, Mamo Lagbema and Dafra Star.

Amadou Balake (1980)






For the fans of Amadou Traore called Balake, here is a another EP recorded in 1980 on Sacodis. His recordings from the end of the 70's are, for me, deeper and closer to traditional rhythms from the region.



Pour les inconditionnels de Traore Amadou dit Ballake, voici un nouveau 45 Touts édité sur Sacodis. Ses enregistrements de la fin des années 70's sont pour moi plus profonds et plus proche des rythmes troditionnels de la région.

Traore Amadou dit Ballake


Je ne sors pas la nuit quand j'entends Ballaké.
Sa voix, la voix des nuits endiablées par la dingue,
Ecrits éléctriques sur des ondes Mandingues,
Qu'assomment des verres de whisky baraqués.

Amadou Ballake (Burkina Faso/1980)


I Particulary like this rare single from Amadou Ballaké recorded in 1980. To describe this recording let's read worldservice description:



One of the great things about Ballaké is his diversity and his capacity to shine in any musical style. While SCD 68 contains Mandé (malinke, mandingo etc.) style songs, SCD 69 has two tracks in a very different, probably Mossi style. The song "Warba" always conjures up images of people walking backwards, while "Liguiry" evokes the contrary: a feeling of running (too) fast down a hill....
 

Konde Mangue & Amadou Ballake (Burkina-Faso/1975)


Great record composed by famous guitarist Konde Mangue featuring Amadou Ballaké and backed by orchestra "Les 5 Consuls". I really like the title "Fasso Baro". 


 
Superbe disque composé par le grand guitariste Konde Mangue avec au chant Amadou Ballaké et l'orchestration Les 5 Consuls. Le titre "Fasso Bara" est une pure merveille.