Showing posts with label Les Perles Noires. Show all posts
Showing posts with label Les Perles Noires. Show all posts

Nestor Hountondji (1975)



J'ai le plaisir de présenter trois disques composés et chanté en 1975 par Nestor Hountondji avec l'Orchestre des Volcans de la Capitale ainsi que "Les Perles Noires", tous enregistrés sur le label "Black Dragons". Du pur bonheur.

Avant ça une biographie écrite par le journaliste Béninois Zéphirin Toasségnitché:
L'Histoire de la cité royale d'Abomey a retenu que Nestor Hountondji, officier de la gendarmerie nationale hors classe, est l'un des piliers de la musique béninoise. Néle 06 septembre 1939 à Abomey, Nestor Hountondji alias Dji Nesto est issu d'une famille où la chanson est un moyen d'expression. A l'âge de dix ans, se souvient l'artiste, "je fredonnais déjà des chansons composées par mon père Tokpé Hountondji qui fut un célèbre chanteur, auteur compositeur de sa génération". Tokpé, le père, jouait a cette époque le rythme assida du style agbadja d'origine adja qui a disparu du répertoire des rythmes d'Abomey, la royale. A la mort de son père il étudie la flute, la trompette et le piano et fait sa toute première entrée sur scène en 1958.Il est le plus convoité du pays et intègre l'orchestre Daho-Melo en 1961. Il enregistre son premier single en 1962 et cela lui a valu des sanctions disciplinaires au sein de la gendarmerie. Il fut contraint de rejoindre l'orchestre "National Jazz" de la gendarmerie qui deviendra plus tard "Les Volcans de la Capitale". Puis suivront d'autres formations comme les "Black Dragons", "Les Perles Noires", "Les Sympathics" puis sa propre formation "Les Axes 80".

Le premier disque, enregistré avec "Les Volcans" offre un terrible rythme gazzo "Emalon Ni Hokowo" dont la flute traditionnelle hypnotique vous transporte. Le titre "Souvenir" est un slow dont les arrangements de cuivre son splendides.



Le deuxième disque, enregistré aussi avec les Volcans est marqué par le morceau "Attention", très martial et révolutionnaire, mais plutôt drôle et encore excellent dans ses cuivres. Bien entendu, Nestor est au saxophone. Le deuxième titre "Fa Be Gbe" est un rythme agbadja dont les cuivres sont encore parfaits.






Le dernier, enregistré avec l'orchestre "Les Perles Noires" est aussi impressionant. Sur "Gangan Nan Gansu" Nestor nous dévoile tout ses talents de saxophoniste. Sur "Ogbe Non Kpo" indemne. On ne peut qu'apprécier tout ce travail qui est fait autour de la musique traditionnelle et de sa modernisation. Bravo Dji-Nesto.



Cornaire Salifou Michel


Cornaire Salifou Michel is a singer and guitarist from Benin who recorded his first title, "Amanicer", in 1975, with the orchestra "Les Perles Noires" (The Black Pearls), a band known for its Afro-Cuban influenses. "Amanicer" is a great tune with a heady guitare.



Cornaire Salifou Michel est un chanteur et guitariste béninois qui enregistre son premier titre "Amanicer", en 1975 avec l'orchestre Les Perles Noires qui est connu pour ses influenses Afro-Cubaines. "Amanicer" est un superbe morceau griffé de riffes entêtants. 

For two years Cornaire Salifou Michel, also known as "Miguelito Cuin", remains silent. In 1977, he records with the orchestra "El Rego and his Commandos" in a new style, hybrid, traditional inspired, with a fantastic organ, greatful. The label "Etape du Voyageur" ("stage traveler") is unknown for me but rich in meaning. This records has been posted by the wonderful blog Worldservice and this is its link (thank you for him).


Pendant deux ans Cornaire Salifou Michel, qu'on appelle aussi "Miguelito Cuini", chanteur de charme, reste muet. Il revient dans un nouveau style avec l'Orchestre d'El Rego et ses Commandos. Une musique hybride et inspiré que j'adore. Le label "Etape du Voyageur" est  inconnu pour moi mais riche de sens. Ce disque a été posté par le merveilleux blog Worldservice et c'est son lien que je vous donne (merci pour lui).

King N'Gom (Senegal)



King Meissa N'Gom is a Senegalese salsero. His father was a very famous politician. His brothers and sisters have done great studies like him who went to the "Ecole Normale Supérieur" (Superior High School). But his love for music made him become the black sheep of his family. He began his career during the end of sixties and recorded several Afro-Cuban titles sung in Spanish. In 1975, he went to Benin where he had to play at the Appolo club, a legendary live music club in West Africa. He had to stay three days in Cotonou, he will stay three years and become a real star, playing with Danialou Sagbohan's band, the Djiki band, and recording few tracks. Then he left Benin for Mexico where he remained ten years, singing salsa in a hôtel. 

King Meissa N'Gom est un salsero Sénégalais issu d'une très grande famille de politiciens. Tous ses frères et soeurs ont fait de grandes études tout comme lui qui fait l'école Normale Supérieure en France. Mais son amour de la musique le fait devenir le mouton noir de la famille. Il débute sa carrière durant la fin des années 70s et enregistre plusieurs 45T de musique Afro-Cubaine chantés en Espagnol. En 1975, il part au Bénin, pour trois jours, où il doit jouer dans le club Appolo, un club mythique en Afrique de l'Ouest. Il restera trois ans, avec l'orchestre de Danialou Sagbohan, le Djiki Band, et enregistera plusieurs titres. Puis il quitte le Bénin pour le Mexique ou il restera 10 ans comme salsero dans un orchestre du Club Med.

Because of his father who did not want him to become a musician, King N'Gom went to Ivory Coast where he recorded his first tracks in 1970 on Djima Records label. On the first record, he sings the inevitable "Guantanamera" and the title "Fatema", a guaguanco that I really like.

On the second Djima record, he sings a son ("Param Pam Pam") and guaracha ("M'Bakham Diop") with still a hard understanding spanish. But his voice and particulary the flute make us forget the language.


This third EP posted by Worldservice blog was recorded in 1976 in Cotonou with the orchestra Les Perles Noires ("the black pearls"). I really like this one and put the link from Worldservice.


Thirty years after the Appollo club, King N'gom is invited in Cotonou, by the owner of the club, to play with Danialou Sagbohan for the wedding of his only daughter. Backed by the Black Santiago, this live recording was unforgetable. Sagbohan is playing kettledrum and King N'Gom 's voice is better than ever. They play "El Manicero" and "El Salsero de Brazzaville", afro-latin songs that King had not sang for 15 years. Enjoy this great bonus...